Six semaines à Tokyo, la plus grande ville au monde

Après 7 mois de voyage, nous arrivons à la fin de nos six semaines à Tokyo. Avec plus de 37 millions d’habitants, l’agglomération de Tokyo est la plus grande au monde. Entre buildings vertigineux et temples discrets, la capitale japonaise a beaucoup à offrir, tant à ses habitants qu’aux nombreux touristes. Voici un petit tour d’horizon pour un voyage réussi.

1. Les transports en commun à Tokyo

Impossible d’envisager un voyage à Tokyo sans passer par la case transports en communs. La ville est gigantesque – on ne peut pas se rendre partout à pied, et les taxis peuvent vite se révéler onéreux. Qu’il s’agisse de rapatrier le centre-ville depuis l’aéroport ou de se déplacer pendant le séjour, le métro sera un incontournable. Et, selon l’emplacement du logement, on peut y passer des heures.

Le plus simple pour payer les transports est d’acheter une carte Suica. Toutes les stations possèdent des machines dédiées où on peut l’acquérir et la recharger. Le principe est simple: on charge une certaine quantité d’argent dessus (liquide uniquement) et, selon les distances parcourues et les lignes empruntées, le montant correspondant est déduit à chaque voyage. Un peu comme la Navigo parisienne, l’abonnement en moins.

Les transports à Tokyo peuvent représenter un budget non négligeable. Il est toujours bon de vérifier le prix d’un trajet à l’avance sur Google Maps. En effet, la route la plus simple sera souvent la plus chère et, en échange de quelques minutes de trajet, il est possible d’économiser plusieurs centaines de yens par jour.

Vous avez du mal à vous orienter dans les transports parisiens? Attendez d’arriver à Tokyo. Le mieux reste encore d’utiliser une application de type Tokyo Railway Map pour s’orienter plus facilement.

2. Où manger à Tokyo

Contrairement à d’autres villes asiatiques comme Singapour, les food courts ne sont pas généralisées à Tokyo. On trouve quand même de la nourriture à peu près partout. Du petit boui-boui au grand restaurant, le choix ne dépend que des envies et des budgets. Les restaurants de ramen sont, selon moi, incontournables. On y mange des repas excellents pour l’équivalent de 1000 yens par personne, soit environ 8 euros.

Les gyudon, bol de riz recouvert de boeuf, sont également appréciés des Japonais. Pour des gyudon pas chers, on peut se diriger vers la chaîne de fast-food Sukiya. Pour les amateurs de viande, il y a le yakiniku, grillades japonaises savoureuses. La viande est servie crue et on la grille à son goût sur une plaque au milieu de la table. Le yakiniku peut vite se révéler onéreux, car la viande est assez chère. Je conseille vivement le restaurant Nikuya no Daidokoro à Shinjuku, dans le quartier de Kabukicho. Pour un prix situé entre 3600 et 5900 yens, on peut manger à volonté pendant 90 ou 120 minutes (les types de viandes accessibles diffèrent également selon les menus).

Yakiniku ou grillades japonaises

3. Sorties geek à Tokyo

Pour les geeks, Tokyo est la capitale de la culture pop. En particulier, le quartier d’Akihabara rassemble des centaines de magasins tous consacrés aux jeux vidéo et aux mangas. Livres, consoles, goodies, rétro-gaming, statuettes, on y trouve tout ce que le cœur geek peut désirer.

Mais pour arrêter le lèche-vitrine et concrétiser les achats, c’est Nakano Broadway que j’ai préféré. Les magasins, notamment de statuettes, y sont légion, et les prix sont souvent plus attractifs qu’à Akihabara. Il est utile de faire un repérage général avant de craquer le portefeuille, car les différentes boutiques peuvent proposer les mêmes biens à des prix variant du simple au double.

En outre, plusieurs chaînes de magasins sont implantées un peu partout en ville: Village Vangard (goodies en tout genre), Mandarake (principalement mangas), Jump Force (goodies Jump) ou encore Pokémon Store.

Mais la vie geek tokyoïte ne se restreint pas au shopping. La ville propose de nombreux cafés à thème (Monster Hunter, Square Enix, Gundam…). Et on n’a pas vraiment goûté à Tokyo si l’on n’est pas entré au moins une fois dans un Pachinko. Et si on n’a pas écumé quelques salles d’arcade!

Immeubles d’Akihabara

4. Vie culturelle

Malgré sa quasi-destruction pendant la Deuxième guerre mondiale, Tokyo est une ville riche de culture. Les visiteurs ont le choix entre de nombreux temples. Certains sont incontournables, comme les temples de Senso-ji et Meiji. D’autres, plus excentrés et moins connus, valent quand même le détour, comme le Honmon-ji et son ancienne pagode.

Les musées sont également nombreux dans la capitale nippone. Plusieurs d’entre eux sont regroupés au parc Ueno, notamment le Musée National du Japon. D’autres structures, plus humbles, se révèlent également intéressantes, comme le Samouraï Museum de Shinjuku.

Chaque weekend voit arriver son lot de festivals à différents endroits de l’agglomération. Démonstration de yabusame, spectacles de danse ou de musique, ou tout simplement spécialités culinaires variées, il y a une infinité de choses à découvrir à Tokyo.

Temple de Honmon-ji, magnifique bâtisse loin de l’agitation du Senso-ji

5. Bilan du séjour

En six semaines, nous avons eu le temps de goûter aux différents plaisirs que Tokyo a à offrir. Promenade urbaine, randonnée dans la nature vers le sommet du Takaosan, parcs et temples, arcades, musées et festivals… Le séjour aura été riche en découvertes et en événements.

Toutefois, si notre séjour ne s’était pas intégré à un voyage plus long, nous aurions choisi une saison différente. Nous sommes arrivés au début de la saison des pluies, qui a été la plus longue et la plus fraîche en 26 ans. Dans les faits, après une semaine de temps agréable, nous avons eu droit à quatre semaines de pluie à 20 degrés Celsius (fin juin-juillet). Puis à une semaine de chaleur étouffante couplée à des passages orageux causés par un typhon au large du Japon.

Pour cette fois, nous avons décidé de nous en tenir à Tokyo même. Mais il y a de nombreuses choses à voir aux alentours, à une ou trois heures du centre. Nous pensons donc déjà à notre voyage suivant!

Si vous avez le temps et l’occasion, le mont Takao (Takaosan), à l’ouest de la ville, offre plusieurs chemins de randonnée aux difficultés variables (ici, le chemin n°6 le long d’un cours d’eau). Il paraît que, par temps clair, il est possible de voir le mont Fuji depuis son sommet.

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