Après avoir visité Hong Kong, notre arrêt suivant a été Taipei, capitale de Taïwan. Nous ne savions pas à quoi nous attendre, et nous en avons apprécié chaque minute. Petit tour d’horizon.
Se déplacer à Taipei
Comme toutes les villes, Taipei est divisée en quartiers d’attrait variable. Nous avions choisi le quartier résidentiel de Da’an, proche du centre, du métro et de toutes les commodités.
Taipei a beau être la capitale de Taiwan, la ville n’est pas gigantesque. Le réseau de métros est performant et peu onéreux. Il existe également des bus. Mais il faut se sentir d’humeur aventureuse, car tout est écrit et énoncé en chinois.
La seule fois où nous avons pris le bus à Taipei, c’était pour aller au musée national. Le trajet a été assez chaotique, avec un chauffeur non anglophone qui criait les noms des arrêts pour les annoncer en chinois et qui semblait avoir sa propre définition du code de la route.
Plaisirs gustatifs taïwanais
Notre hôte AirBnB nous a appris que le logement que nous occupions avait jadis été le sien, et qu’il y avait habité pendant trois ans. Nous avons donc été surpris par l’absence de cuisine, ou même de four à micro-ondes, dans l’appartement. Et pour cause: tout comme à Hong Kong, à Taiwan, on mange le plus souvent dehors.
Les nombreux restaurants et cafés sont d’ailleurs ouverts toute la journée et proposent des menus adaptés à l’heure. Nous avons rapidement pris l’habitude de prendre le petit déjeuner au Dante Coffee, qui proposait des sandwiches délicieux avec un excellent rapport qualité/prix. Mais l’offre ne manque pas, surtout au centre de Taipei, et il y en a pour tous les goûts, des plats occidentaux aux spécialités taïwanaises en passant par les sushis ou les ramens japonais.
En termes de nourriture, les night markets, marché nocturnes ouvrant vers 18h et se prolongeant jusqu’aux alentours de minuit, sont une véritable institution. On y trouve presque exclusivement de la nourriture, à l’exception des plus grands (notamment Shilin et Raohe) qui offrent également quelques divertissements et souvenirs. C’est là qu’il faut se rendre si l’on veut goûter au vrai Taiwan. Smelly tofu (tofu-qui-pue), viande grillée au chalumeau, cochons entiers ou brochettes de poulpe, mais aussi plats plus accessibles tels que pommes de terre soufflées ou galettes taïwanaises, il y en a pour tous les goûts. Il faut parfois s’armer de patience pour fendre la foule et faire la queue devant les stands, mais croyez-moi, l’expérience en vaut la chandelle.

Monuments et visites culturelles
L’urbanisme de Taipei est moins oppressant que celui de Hong Kong, mais résolument plus encombrant que ce dont on a l’habitude dans les centre-ville européens. Les hauts buildings s’alignent le long d’axes très larges qui quadrillent la ville, reliés entre eux par de petites ruelles géométriques. La circulation peut être assez dense, et il vaut souvent mieux opter pour le métro ou le taxi (qui est aussi un moyen de transport très populaire à Taipei) pour se rendre d’un point A à un point B.
Pour autant, la ville propose des sites culturels et historiques titanesques, frôlant la démesure, comme le gigantesque mémorial de Chiang Kai-Shek ou la Taipei 101, gratte-ciel de 509 mètres et 101 étages qui est resté le plus haut du monde de 2004 à 2008, année où il a été détrôné par le World Financial Centre de Shanghai. C’est un bijou de technologie, avec son ascenseur rapide qui permet de monter à l’observatoire du 89e étage en 37 secondes et son système antisismique qui en fait probablement l’endroit le plus sûr de l’île en cas de tremblement de terre.

Ces deux sites valent le détour, mais Taipei se prête bien à l’exploration : elle regorge de petites perles plus modestes, qu’il s’agisse de temples, de musées ou de promenades plus « nature« .
Taipei, la nature aux portes de la ville
Comme à Hong Kong, la randonnée est une activité à laquelle les Taïwanais s’adonnent volontiers. Taipei est entourée de montagnes et de forêts, les possibilités de randonnée y sont donc nombreuses.
Elles commencent d’ailleurs aux portes de la ville, à quelques minutes du métro, deux ou trois arrêts de la 101. Un chemin tout en escaliers permet de gravir l’Elephant Mountain pour une vue imprenable sur la ville. Elle est toutefois très souvent bondée.
De l’autre côté de la ville, le métro peut vous déposer tout près des sources chaudes. Une découverte unique en son genre. Ici encore, nous sommes au pieds des montagnes et les possibilités sont nombreuses pour un peu de randonnée sportive.
Le mot de la fin
Le mois qu’on aura passé à Taipei aura presque été trop court à notre goût. Entre les possibilités de balade et de randonnée et les découvertes culturelles et gustatives, ce séjour aura été une magnifique surprise.

Encore une fois, tu nous donnes envie de découvrir une nouvelle destination 🙂